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Wi-fi, le comprendre pour l’optimiser

Ayant quelque peu voyagé ces derniers temps (et donc vu un certain nombre d’hôtels et de restaurants offrant le WiFi) je me suis rendu compte que beaucoup utilisaient des produits grand public pour créer le réseau (Livebox/Freebox pour beaucoup) ainsi que des points d’accès ou des répéteurs tout autant grand public (Netgear/Linksys) pour augmenter la portée du réseau et qu’ils étaient mal configurés et ainsi n’offraient pas une bonne couverture réseau que ce soit en terme de portée ou de performance.

En m’occupant de configurations similaires en appartements/maisons pour la famille ou les amis, j’ai trouvé les mêmes problèmes chez les particuliers que dans les hôtels, et surtout une grande incompréhension face aux connexions sans fil. Ici je vais tâcher de clarifier quelques points puis expliquer comment monter un réseau WiFi stable, avec une bonne couverture et donc performant.

Ne cherchez pas ici un sujet sur comment sécuriser son réseau (filtrages etc), ni comment monter un réseau local ou bien un Hotspot (sans communication entre les machines connectées) car ce sont des fonctions qui sont au niveau du réseau/routeur et non du sans fil. Bien entendu les mises en place qui seront décrites ici marcheront parfaitement avec ce type de configurations.

Dernier point avant de se lancer : les remarques mises ici sont théoriquement applicables à toute marque de matériel et à tout système d’exploitation. J’ai fait fonctionné avec succès sur Freebox, LiveBox, Routeur Cisco, Bornes Apple Airport, point d’accès DLink, TP-Link et Planet Wireless, répéteur Netgear et ai actuellement chez moi un réseau BiBande (N300 5GHz, N300 2,4GHz) sur 4 points d’accès de marques et de générations différentes + réseau invité WiFi N300 2.4GHz (Et même possible sur plusieurs points d’accès). Tout fonctionne à merveille sur Windows, Mac, Linux, iOS et Android.

Bon, c’est parti !

 

WiFi A/B/G/N, 2.4GHz/5GHz ? DualBand ? 54, 150, 300Mbps ? MIMO ? C’est du chinois ?

Il est vrai que quand il s’agit de vous faire acheter plus qu’il n’en faut pour chez vous les constructeurs sont doués pour sortir des noms incompréhensibles en disant au final “c’est mieux, c’est toujours mieux” mais autant je n’aime pas sous exploiter ce que j’achète, autant acheter sur-dimensionné ne me convient pas non plus. Petite histoire du WiFi pour comprendre.

En l’An de grâce 1999, le grand public entend parler de réseau sans fil “WiFi” développé depuis 1997 à la vitesse folle de 2Mbps. En Septembre de la même année deux standards WiFi s’affrontent : le WiFi A à 54Mbps, et le WiFi B à 11Mbps. Depuis Juin 99, Apple commercialise une pré-version du WiFi B dans ses iBooks et le routeur WiFi allant avec. Outre les différences de débit, la différence fondamentale entre le WiFi A et le B est la bande de fréquence utilisée pour diffuser le signal. Le A est sur une bande de 5GHz alors que le B prend la suite du WiFi de 1997 en étant sur une bande de 2.4GHz. Bien entendu les deux ne sont pas compatibles. Comme Apple est la seule société grand public à mettre le WiFi en avant dans toutes ses machines, c’est le choix du WiFi B qui s’imposera entre 2000 et 2001.
Vient ensuite le WiFi G. Les mêmes 54Mbps que A, mais le même 2.4GHz que B et ainsi une compatibilité totale avec l’écosystème existant. Un point d’accès B pourra avoir des clients en G (mais limités à 11Mbps) et un point d’accès G pourra avoir des clients B 11Mbps en même temps que des G 54Mbps. C’est ce WiFi qui est le plus déployé à ce jour. G est maintenant remplacé par N. N marche aussi sur 2.4GHz et permet d’atteindre les 150Mbps en étant compatible avec B et G. Mais N marche aussi sur 5GHz aux mêmes 150Mbps et N peut du coup être compatible avec A (si jamais il existait encore des périphériques en A après sa vautrade de 2000).

Et c’est là qu’il y a une feinte et que tout le monde est largué. C’est que le WiFi N peut être sur plus d’une antenne. Et les vitesses de connexion diffèrent entre les configurations. Certains appareils feront du 65Mbps, d’autres 150Mbps, d’autres seront à 130Mbps quand un autre sera à 300Mbps en fonction du nombre d’antennes utilisées, du modèle du point d’accès et ce plus ou moins indépendamment de la bande de fréquence. Accrochez vous, c’est pas simple.

Les WiFi A B et G utilisaient tous une seule antenne pour leurs connexions. La vitesse maximale était donc toujours atteinte dans les conditions optimales (Au niveau du routeur). Malheureusement la bande passante commençait à arriver à la limite de ce que l’on pouvait faire sur une antenne. Donc pour pouvoir augmenter les débits on pouvait soit augmenter la bande passante (= charger au maximum le signal WiFi en espérant que rien se perde en route), soit mettre plusieurs signaux en simultanés, donc plusieurs antennes. C’est la technologie dite MIMO (Multiple In, Multiple Out). Du coup tous les WiFi N ne se valent pas. Le maximum possible sur une antenne avec la bande passante du WiFi G (20MHz) est de 65/72Mbps. Alors qu’avec une plus grande bande passante (40MHz) on passe à 135/150Mbps mais on n’est plus alors compatible avec le WiFi G (pourtant toujours sur du 2.4GHz). Donc pour avoir 150Mbps ET garder la compatibilité G on met deux antennes (donc 130/144Mbps en fait). Si l’on passe à 5GHz, on se fiche de la compatibilité G puisque cassée par le changement de bande, et le A encore plus car mort depuis longtemps. On peut donc prendre la bande passante que l’on veut (=40MHz) et une antenne seule donne 150Mbps, avec 2 antennes, 300Mbps ! Si on en met 3 -> 450Mbps (comme la Freebox Revolution) et 4 (le maximum possible) on arrive à 600Mbps !
Attention cependant, s’il faut plusieurs antennes pour monter en débit, voir 3 antennes ne veut pas dire 450Mbps forcément ! En effet, on parle de Spatial Stream (Flux dans l’espace) et s’il faut un moins une antenne par flux, deux antennes peuvent être utilisées pour un seul flux. Ainsi des routeurs N300 3 antennes permettent une connexion légèrement plus stable (mais vraiment imperceptible) qu’un N300 sur 2 antennes. C’est le MIMO 2×2 ou 2×3 que l’on peut lire (nombre d’antennes X nombre de flux ou l’inverse, le plus gros étant forcément le nombre d’antennes).

Ça va ? Je ne vous ai pas perdus ? Résumons un peu :

Le débit du WiFi ne dépend pas de la Bande de fréquence (2.4 ou 5GHz) mais de la techno (b/g/n), de la bande passante allouée pour le N et du nombre d’antennes (ainsi qu’un dernier paramètre dont je parlerai plus tard). Du coup, et de manière logique, il faut le même nombre d’antennes de chaque coté de la connexion WiFi pour profiter des débits ainsi que les gestions des bandes passante.
On remarquera alors que l’iPhone (pour ne citer que lui) était à 54Mbps dans sa première génération (G), puis lorsque le N arriva il resta en 2.4GHz avec une bande passante de 20MHz, soit 65Mbps et depuis l’iPhone 5 il supporte le 5GHz avec une plus large bande et donc fait 150Mbps car il n’a qu’une antenne WiFi.

Il ne sert donc à rien théoriquement d’acheter un routeur N600 pour les iPhone et autres smartphones. Par contre les PC peuvent avoir plusieurs antennes, et donc profiter de débits plus élevés.

En parlant de routeurs, le BiBande ou DualBand correspond au fait que le périphérique soit capable de faire du 2.4 et/ou du 5GHz, mais veillez bien à ce qu’il soit BiBande SIMULTANÉE sinon ce sera soit l’un soit l’autre. Il parait que certaines cartes WiFi peuvent se connecter aux deux réseaux ainsi créés par le routeur pour dispatcher le trafic mais je n’en ai jamais vu.

Dernier paramètre (sur lequel on a rarement la main) est le GI (Guard Interval). C’est un laps de temps permettant d’éviter la confusion de données transitant en WiFi en prenant des pauses entre chaque envoi. La plupart du temps il est dépendant du chipset WiFi, et donc on ne peut pas toujours le régler. Il en existe deux : 800ns qui permet de marcher bien dans les environnements encombrés et le 400ns qui permet les débits plus rapides. J’avais écrit au dessus 65/72Mbps pour 1 antenne en N à 20MHz de bande passante. 65 est avec un GI de 800ns, 72 avec un Short Guard Interval (SGI) donc de 400ns.
Wikipedia US résume tout cela dans un tableau.

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Assez de théorie compliquée, passons au vrais problèmes pratiques des gens :

Mon WiFi n’est pas performant, qu’est ce que je dois faire ?

Définissons quelques termes :

  • Bridge/Mode Pont : Passe d’un réseau à un autre (Filaire vers WiFi).
  • Point d’accès : source WiFi (intégré au routeur ou non).
  • Client : Qui se connecte à un point d’accès
  • Répéteur : Pont WiFi (mode client) – WiFi (point d’accès)

Note: Certains points d’accès peuvent agir comme Universal Repeater, mais les répéteurs ne pourront pas servir de point d’accès principal, leur port ethernet étant pour des clients filaire et non un routeur.

Je séparerai volontairement le routeur (qui gère le réseau aussi bien filaire que sans fil) des points d’accès dans la suite. Si vous avez une box ou un routeur avec WiFi intégré, considérez ces deux parties comme séparées. Le routeur fera son travail sur toutes les interfaces LAN et WLAN. Seule la configuration des points d’accès nous intéresse (qui en fait sont en mode pont de manière invisible).

Trois problèmes sont récurrents en WiFi :

  • Signal faible donc connexion lente et déconnexions régulières
  • Bon signal mais connexion lente même en local
  • Signal bon mais déconnexion régulière.

 

Après les vérifications habituelles (reboot du point d’accès, du PC, MAJ des drivers, firmwares toussa) on peut passer à la vérification du WiFi en lui même. Les infos de base de tout point d’accès (AP dans la suite) sont SSID (nom du réseau; ce peut être ce que vous voulez, bien entendu les caractères spéciaux seront plus ou moins acceptés selon les clients), la sécurité du réseau (WEP, WPA, WPA2), la clé réseau (plus c’est long plus c’est bon) et enfin le canal WiFi.

Je passe rapidement sur la sécurité du réseau : WEP est vieux et plus du tout sécurisé. WPA est un minimum. WPA2 est le mieux si tous les clients le supportent. Le mode N (surtout en 5GHz) n’est que WPA2 (Même si certains constructeurs feintent). De toutes façons si vous montez un réseau en 5GHz le client supporte forcément le WPA2, par contre sur un réseau en 2.4 l’option “WPA mixte” peut sauver la mise pour les anciens périphériques.

Ce qui nous intéresse ici est le canal. Le choix “automatique” peut être une bonne idée à une seule condition : que l’AP prenne en compte les autres réseaux pour mettre son canal sur le moins utilisé et non un “automatique” voulant dire “par défaut”. Donc fausse bonne idée.

Qu’est ce que le canal ?

 

C’est à la fois simple et compliqué. Tout comme une Radio FM sera réglée sur une fréquence pour capter un flux en particulier (Radio Classique, Skyrock…), le WiFi s’étale de 2.4 à 2.5GHz (et de 4.9 à 5.8GHz), cette bande de fréquence est coupée en sections de 20MHz (ou 40MHz pour le N à plus large bande passante de tout à l’heure). Le canal correspond au centre d’une section sur laquelle les infos seront transmises.
Reprenons l’exemple de la Radio, imaginez que sur la même fréquence Radio Classique et Skyrock diffusent en même temps, ce serait la cacophonie, en Wifi c’est pareil, si tout le monde envoi des données au même endroit, les clients ne comprennent plus rien. Choisir un canal peu utilisé permet de gagner en qualité de réseau. En 2.4GHz on privilégie les canaux 1, 6 et 11 car ce sont ceux qui chevauchent le moins d’autres canaux (ce serait si simple s’ils étaient tous bien séparés) et écartés des canaux d’autres appareils 2.4GHz. En 5GHz on s’en fiche pour le moment un peu puisqu’il est peu mis en place. Il suffit de regarder les réseaux voisins pour se mettre sur un canal libre. Un outil pour cela est par exemple le très bon inSSIDer de MetaGeek.

 

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Les canaux. Source

Attends attends Coco ! D’autres appareils 2.4 ? Tu veux dire quoi ?

Oui, le Bluetooth est aussi en 2.4, les micro ondes, certains téléphones sans fil (mais pas les DECT), ainsi qu’une grande variété de périphériques sans fil (télécommandes RF, Casques RF, manette Xbox 360, etc). Ça en fait du bazar !

Changer de canal devrait résoudre les problèmes 2 et 3, si non il est probable que l’AP ou le client soient défectueux.

Pour le premier problème, choisir un canal propre peut déjà aider à améliorer le signal et donc résoudre le problème, mais souvent c’est autre chose, c’est un problème de taille !
De taille de la zone à couvrir, de taille des murs, de l’environnement physique. Les ondes WiFi sont comme la lumière, ce sont des ondes électromagnétiques et tout comme la lumière ne traverse pas tout, le WiFi ne traverse pas tout. Tout métal empêchera le WiFi de passer (merci les murs en béton armé, les peintures au plomb s’il en reste, les peintures magnétiques qui ont la côte en ce moment, etc etc). L’épaisseur des murs (ainsi que leurs matériaux) jouent énormément, un parement en pierre d’une maison peut empêcher d’avoir le WiFi dans le jardin alors que l’AP est au niveau du mur dans la maison.

Note: le 2.4GHz est moins sensible à l’environnement que le 5GHz qui s’affaibli vite à chaque obstacle.

À cela plusieurs solutions : la plus simple est de changer l’emplacement du point d’accès. Nombre de gens mettent leur AP à l’endroit de leur connexion ADSL (et de leur routeur) alors qu’ils ne vont jamais à cet endroit. Utiliser un AP déporté peut tout changer. Il est possible sur certains AP de changer les antennes. Une meilleure antenne augmentera la surface couverte par le réseau. Cependant il est de plus en plus rare de pouvoir le faire, surtout en 5GHz.
La dernière solution est de monter un réseau étendu ou d’itinérance. Et c’est là que tout le monde se complique la vie.

Il y a pour moi une règle simple dans la création d’un réseau WiFi : même SSID (nom du réseau) et même protection (WPA ou WPA2) avec le même mot de passe pour tous les points d’accès. C’est un réseau domestique que vous voulez créer pas une succession de réseaux. Quand je vois certains répéteurs qui utilisent le SSID suivi de _ext pour étendre un réseau alors que de virer le _ext suffit pour s’éviter toute reconfiguration sur les clients je me dis qu’on cherche encore à compliquer la vie des acheteurs.

Pour agrandir un réseau il suffit d’ajouter des points d’accès, ceux ci peuvent être reliés entre eux par ethernet ou WiFi, dans le premier cas on crée un réseau dit d’itinérance, dans le second un réseau étendu. Commençons avec le réseau étendu.

Il se fait à l’aide d’un répéteur (un exemple parmi d’autres chez Cisco/Linksys), c’est un périphérique qui se connecte au WiFi de la borne principale, et qui renvoie un second WiFi pour augmenter la portée. De manière logique il doit être à portée du réseau WiFi existant. Bien souvent les constructeurs permettent une installation simple : on appuie sur le bouton WPS du routeur et du répéteur pour qu’ils se connectent directement, et le répéteur se met à annoncer un réseau “monreseau_ext” sur lequel on se connecte. Les PC et smartphones sont assez intelligents pour se connecter au point d’accès le plus puissant qu’ils voient, donc on peut sans problème changer le nom du réseau pour qu’il soit le même que le réseau de base et ne pas à avoir à jongler à la main entre les connexions. Il est aussi bon d’en profiter pour changer de canal afin d’éviter les pertes de performances. Après tout le répéteur récupère sur un canal et renvoie sur un autre, cela semble logique de les séparer.
Techniquement parlant les répéteurs enregistrent le BSSID (qui est l’adresse MAC) du point d’accès pour toujours se connecter à celui ci et non à un autre répéteur et pour cause, il n’est pas possible de connecter un répéteur à un répéteur ! Seuls des clients peuvent y être connectés. En revanche il est possible de connecter plusieurs répéteurs à un seul routeur et ainsi agrandir dans plusieurs directions.

 

Ceci est la belle théorie. Certains Répéteurs sont mal foutus et ne peuvent marcher correctement réglés ainsi. Par exemple le (mauvais) Netgear WN2000RPT ne se connecte pas par BSSID mais par simple SSID, ainsi à chaque reboot il choisit (un peu au hasard semble-t-il) un AP maitre sur lequel se connecter (pas forcément le plus puissant qu’il trouve) et offre ainsi des performances réseau médiocres. De plus il est impossible de changer le canal de répétition, et pour couronner le tout la partie AP est vue comme un hotspot (comme par exemple un Neuf WiFi) par iOS/OS X et donc ils présentent les options “auto-join” et “auto-login”. De ce fait, le réseau est considéré comme public face au réseau privé de base et donc iOS/OS X se connecte avant tout au réseau (très faible) de base. Il faut alors – comme Netgear le fait de base – mettre un SSID différent sur le répéteur et si possible n’enregistrer que lui dans les connexions réseau de l’OS. Le réseau est toujours vu comme public mais au moins on se connecte forcément. On perd par la même occasion la mobilité puisqu’on se retrouve avec qu’un seul AP pour la machine en question. Bref c’est de la… Enfin voilà quoi.

Il semblerait (je n’ai pas pu le tester en profondeur) que le WN3000RP qui est la version actuelle ne souffre pas de tous ces défauts (il en a quand même hein…).

 

À titre personnel, je n’utilise pas de répéteur WiFi chez moi, mais lors de mes voyages pour mettre le SSID de chez moi sur une connexion WiFi d’un Hôtel. (Je ne parle toujours pas coté sécurité de la chose).

 

Le réseau d’itinérance est bien plus performant que le réseau étendu et c’est la solution que je préconise si l’on peut la mettre en place.

 

Chaque point d’accès est relié au principal par ethernet et est en mode “pont”.
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Un réseau d’itinérance : Le routeur en noir fait le lien entre tous les AP. Source

 

Note: Dans ce cas le point d’accès principal signifie le routeur. Comme dit auparavant je sépare la fonction routeur de la fonction AP sur les box, j’ai utilisé une Freebox WiFi désactivé avec 3 AP en mode itinérance connectés dessus sans problème. Mais j’utilise ce terme car c’est ce que l’on trouve dans le vocabulaire des constructeurs WiFi.

Ainsi les réglages à mettre sur les AP sont le suivants:

  • SSID – Le même sur tous les AP (attention à la casse)
  • Sécurité WiFi – la même partout, mais d’expérience je sais que l’on peut mélanger WPA et WPA2. Pas WEP
  • Mot de passe WiFi – le même partout également
  • Le canal – pensez à séparer les canaux de vos AP pour qu’ils ne se chevauchent pas.

Je sais que vous avez tous déjà utilisé au moins un réseau en mode itinérance dans votre vie. Le réseau mobile. Votre téléphone change d’antenne quand vous bougez pour prendre la plus puissante. Ici ce sera pareil.
Autre exemple de réseau d’itinérance qui prouve que ce qui importe est le SSID/sécurité/clé : Les réseaux communautaires type FON, Orange WiFi, Free WiFi, Neuf WiFi. Une fois connecté une fois votre périphérique se connecte à tout réseau du même nom qu’il trouve où que ce soit dans le monde.

 

Si vous avez un réseau BiBande il est tout à fait possible d’appliquer ces paramètres quelque soit le point d’accès. Cependant j’ai remarqué que les périphériques ne se comportaient pas tous pareil au moment de la connexion.
Il semblerait que Windows Vista/7/8 et iOS (je n’ai pas pu tester pour Android et Windows Phone) se connectent à l’AP le plus puissant sans se préoccuper de sa fréquence. À l’inverse OS X cherche le plus puissant en privilégiant un 5GHz s’il juge qu’il est assez fort même si un 2.4GHz est plus fort.

 

Un dernier point concernant la multiplication des AP. Beaucoup de gens vous diront qu’avec toutes ces sources WiFi chez soi on doit se retrouver dans un micro onde, il y a un point idiot que l’on oublie souvent cherchant la performance à tout prix : la puissance de l’AP.

Comme au début on cherchait à améliorer la qualité du signal sur la surface à couvrir on supposait toujours que le point d’accès était à 100% de puissance. Mais une fois un bon réseau d’itinérance monté, on peut probablement baisser la puissance des différents AP pour qu’ils se chevauchent qu’un petit peu. Ainsi mes AP 5GHz proposent 25, 50, 75 et 100% de puissance en sortie, avec 25% le signal devient très faible hors de la pièce où se trouve l’AP mais dès que je sors je récupère le signal d’un second AP (lui aussi à 25% de puissance) et l’itinérance joue presque immédiatement. De plus il existe un réglage (pas toujours accessible) sur les AP nommé Multicast Rate, il permet de régler à quelle vitesse radio minimale l’AP accepte des clients. Souvent le réglage par défaut est 11Mbps en G et 24Mbps en N. En jouant sur cette valeur on peut forcer l’itinérance sans toucher aux clients.

On se retrouve du coup avec des clients bien bien répartis sur les différents AP, tous au plus rapide, avec 2 fois moins de puissance radio que lorsque l’on ne captait presque pas avec un unique AP à 100%. De plus, comme les AP porteront moins loin chez vous, il sera plus simple de faire une séparation de canaux si l’on a besoin de beaucoup d’AP.

 

gallery_117433_53_1010.gif

 

Chevauchement de canaux. Source

 

Vous devriez avoir les bases pour faire un réseau WiFi propre et performant chez vous en tenant compte des possibilités de vos AP et de vos périphériques. Maintenant on va pouvoir s’amuser un peu.

Trichons un peu et autres remarques

Sur un réseau d’itinérance j’ai dit qu’ils devaient être connectés au routeur en ethernet. Le CPL est une utilisation du câblage électrique comme de l’ethernet. Ainsi faire un réseau d’itinérance dans une maison en utilisant le CPL entre les étages est possible. (Et avec les CPL 500Mbps cela va très bien pour le N300, même les CPL200Mbps pour les meilleurs)

Mais on peut être encore plus vicieux que cela. On peut cumuler un réseau d’itinérance avec un réseau étendu. Imaginez une maison avec un réseau d’itinérance entre les étages et un répéteur dans le garage/atelier car on capte juste limite là bas. Le répéteur se connectera sur l’AP le plus puissant (via BSSID toujours le même) et renverra dans le garage.

Une méthode plus propre pourrait aussi être de monter un réseau WiFi en point à point qui fera juste la jonction entre la maison et le garage puis depuis la sortie ethernet de ce client mettre un AP avec le nom des AP de la maison. Ainsi le lien entre les deux batiments est dédié et remplace le câble ethernet.

Des choses pratiques aussi est de monter un réseau d’itinérance entre une maison principale et une maison secondaire/lieu de vacances. Ainsi tout appareil connecté à l’un des deux endroits n’aura pas à être reconfiguré pour se connecter au second. (Internet remplaçant le câble ethernet).

Derniere possibilité : avec les petits routeurs/AP qui tiennent dans la main et les smartphones mettre le SSID/WPA2/MDP de chez soi évite encore une fois d’avoir à configurer à nouveau les clients.
Dans un hotêl, le routeur de poche se brancherai en ethernet à la connexion de l’hotêl et avec le mode routeur activé sur le WiFi vous vous protégez des autres personnes qui seraient sur le réseau. Si l’hôtel ne propose que le WiFi utiliser un en mode client et un en mode routeur/AP peut donner le même résultat (Contrairement au simple répéteur qui n’offre que rarement une possibilité de séparer les réseaux).

Les possibilités sont quasi illimitées.

Certains AP/clients se mettent en 20MHz uniquement en 2.4GHz et en 40MHz en 5GHz. C’est le cas entre autre des produits Apple. Et selon le chipset de la carte Airport le SGI est activé. À priori tous les Macs depuis 2009 ont le SGI.

Pour finir cette partie, voilà des points concernant la sécurisation de votre/vos réseaux:

  • Cachez le SSID (“broadcast du nom du réseau” et autres réglages équivalents)
  • Choisissez un mot de passe complexe et assez long. Toute protection peut se faire contourner, mais plus le mot de passe sera long et aléatoire plus il faudra du temps pour le casser (même chose pour le CPL)
  • Faites un filtrage par adresse MAC au niveau de votre routeur, au moins pour les clients sans fil (certains points d’accès ou routeurs permettent de le faire indépendamment du routeur filaire)

L’avenir du WiFi

Après la norme N, le WiFi AC commence déjà à pointer son nez. Il apporte des nouveautés plus ou moins intéressantes.

  • Uniquement sur du 5GHz – Les AP seront BiBande b/g/n a/n/ac
  • Augmentation de la bande passante 80MHz ou 160MHz continus et même 80+80 sur deux canaux séparés
  • Configurations de 1 à 8 spatial streams
  • Débits de 433Mbps à 80MHz en 1×1 (si vous n’avez pas compris c’est que vous avez mal lu)
  • La norme permet donc 6.93Gbps (6932.8Mbps) sur 160MHz (ou 80+80) en 8×8
  • La multiplication des streams permet de pousser le MIMO plus loin en MU-MIMO (Multi User). Dans les faits, au lieu d’envoyer à tour de role les données pour chaque client (et donc à chaque client ajouté sur ce canal on perdait de la vitesse), les AP seront capable d’envoyer simultanément à leurs clients à pleine vitesse.
  • Beamforming : Les données pourront être envoyées spécifiquement à un client en devenant directionnel pendant le transfert et ainsi éviter les interférences. Me demandez pas comment ils vont réussir à faire ça, je n’en ai pas la moindre idée.
  • 20/40/80 et 160MHz simultanés. Certains AP en N savent faire du 20/40 en fonction du client mais pas tous. Ce sera dans la norme du AC.

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Source

Tout comme à l’époque du WiFi B, un “concurent” (A) est présent. C’est le WiFi AD (nommé WiGig) qui est déjà ratifié alors que le AC est à l’état de DRAFT. Et tout comme A ils ont fait n’importe quoi pour pouvoir monter vite en débit en cassant tout. Ils utilisent la bande des 60GHz (la moindre feuille va fortement perturber le signal) et montent à 7Gbps par stream. Ils visent principalement la vidéo sans fil (bataille contre WiDi et WirelessHD). Nos simples périphériques ne devraient pas supporter cette norme pour le moment. Les AP seront TriBande b/g/n a/n ad. Il y a peu, la WiFi Alliance a absorbé la WiGig alliance ont fusionnées pour ne plus avoir deux entités sur ce standard.

GLOSSAIRE:

  • SSID – Nom du réseau sans fil, parfois écrit ESSID (Extended Service Set IDentification). Un SSID est pour un AP, un ESSID est pour un ensemble d’AP.
  • BSSID – Identifiant Unique du point d’accès (correspond souvent à l’adresse MAC de l’AP). Utile pour les répéteurs afin qu’ils se connectent toujours à la même base et aux clients pour savoir sur quelle base il est connecté.
  • WDS – Wireless Distribution System – Technique de réseau étendu sur plusieurs bornes reliées entre elles en WiFi, jamais standardisé, incompatible avec le WiFi N, et assez contraignant. WDS est maintenant le nom donné à tout réseau sans fil comportant plus d’une borne d’accès.
  • WPS – WiFi Protected Setup – Outil de connexion simplifié pour éviter de taper un SSID et un MDP sur les clients. Il est souvent activé par l’appuie d’un bouton sur le point d’accès puis un sur le client. Il peut aussi marcher de manière logicielle grâce à un code PIN fourni par l’AP.
  • WMM – Wireless Multimedia – protocole instaurant une QoS sur les envoies de données multimédia tel les MP4, H264 et AAC pour garantir une qualité de diffusion.
  • Regulation Domain – Emplacement de régulation – Choix du pays d’utilisation de l’AP. Cela permet aux constructeurs d’être dans la légalité par rapport aux lois sur le WiFi de chaque pays. Aux USA par exemple il existe 13 canaux en 2.4GHz, en France seuls 11 sont dispo. 12 et 13 sont réservés pour l’Armée (Mais il me semble que ce n’est plus le cas).
  • TX Power – Niveau de sortie – Puissance d’émission du WiFi. 100% correspond à 100mW à la sortie du chipset pour la France.

Bon surf sur les ondes WiFi 😉

Reader Interactions

Comments

  1. Seekat says

    octobre 19, 2017 at 7:52

    Merci pour votre article,

    effectivement il est primordial de comprendre le fonctionnement du Wifi afin de pouvoir le configurer au mieux. Il n’est pas rare de réaliser que beaucoup d’individus le paramètrent encore mal. Surtout que les progrès technologiques ne cessent de croître !

    Répondre

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